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Une programmation comme vous ne pourrez en voir qu’à la Maison poème: le concert de David Lafore, « nouvel ambassadeur de la chanson givrée », sera précédé d’une rencontre littéraire autour du premier livre d’Alice Butterlin, jeune autrice à classer quelque part entre H. P. Lovecraft, Edgar Allan Poe & Ottessa Moshfegh.

David Lafore solo (guitare, voix)

« Imaginez un fils spirituel de Desproges, avec une allure de Buster Keaton, imprévisible, capable de faire hurler de rire une salle comme de la retourner avec sa poésie très particulière (…) Une écriture de plus en plus maitrisée, avec un sens de la noirceur, de la dinguerie, du groove qui lui accordent un statut définitivement à part! »

Marion Guilbaud, France Inter, juin 2021

David Lafore sur scène, c’est un concert, c’est un spectacle.

Seul en scène, on dirait pourtant qu’ils sont plusieurs ! Un chanteur, auteur, compositeur évidemment, mais, toujours présent, prêt à surgir, il y a aussi un comédien, tour à tour tragique et burlesque. Car la dinguerie côtoie la mélancolie, la folie souffle le chaud, le froid, parfois simultanément. Il s’agit donc d’une forme hybride, récital classique déstructuré par l’instant présent, l’urgence de faire exister tout ce qui tend à exister dans l’ombre de la salle, dans la profondeur du silence.

Le concert est en constante évolution, dans le choix des chansons et dans l’ordre d’exécution. Le spectacle évolue aussi par l’improvisation, qui devient une forme fixe, pour à nouveau se transformer, et pour être remplacée par une autre. Et le public a sa part. C’est par l’énergie de la relation scène/salle que le spectacle avance.

« Une inclassable bouffée d’air frais » Marie-Catherine Mardi – Télérama
« Un poète naïf et déjanté des temps modernes, espiègle et caustique » Alain Pilot – RFI
« La chanson givrée a un nouvel ambassadeur » Yannick Deleneste – Sud Ouest
« Un même esprit caustique, une virtuosité d’écriture » Hélène Hazera – France Culture

Alice Butterlin – Les heures défuntes

Pour fuir une réalité qui l’asphyxie, une jeune femme se réfugie dans le sommeil. Au gré de disques, de films, d’images arrachées par sa mémoire, elle cherche le répit. On la suit d’un parc londonien envahi par les chauves-souris aux tours ancestrales du Paris gothique, d’une ville abandonnée aux rayons d’un super- marché remplis de produits périmés en passant par les pelouses impeccables d’une famille catholique américaine. On y croise Elliott Smith, Nan Goldin, Kierkegaard, une famille Sims, les membres de la Process Church, des puces de sable géantes et des femmes devenues pierre.

Dans une langue riche et symboliste, Alice Butterlin décrit ses allers-retours entre réel et inconscient, obsessions pop et réflexions personnelles. Un portrait de femme qui se place dans la lignée d’une littérature aux accents fantastiques et ésotériques, nichée entre fiction et journal intime. 

Une écriture symboliste baignée de littérature de genre et de culture gothique pour évoquer la musique au travers de son rapport au rêve et à l’inconscient.

À classer quelque part entre H. P. Lovecraft, Edgar Allan Poe & Ottessa Moshfegh.

Née en France en 1995, Alice Butterlin réside actuellement à Bruxelles. Les Heures défuntes est sa première incursion en littérature.

Céline Letartre © Louise Janmart
© Louise Janmart

La rencontre sera animée par Céline Letartre.

Gourmande de littérature depuis l’enfance, la lecture et l’écriture ont toujours eu une place prépondérante dans la vie de Céline Letartre. Au quotidien, son métier de bibliothécaire lui permet de transmettre son amour des mots. Des mots qu’elle lit depuis l’enfance sans barrage ; Des mots qu’elle écrit depuis l’adolescence en carnet, en lettre, en poésie ; Des mots des autres qu’elle partage et disperse et conseille à la bibliothèque ; Des mots auxquels elle peut s’accrocher quand tout le reste s’étiole ; Des mots qui coulent comme une rivière chantante quand la vie sourit ; Des mots qui se déversent comme une chute d’eau quand les émotions débordent ; Des mots qu’elle assemble pour créer la possibilité de continuer, comme on met ses chaussures pour partir dans le monde. Des mots qu’elle laisse pour nous et qui continuent leur vie.

En pratique

19h00 Portes
20h00 Rencontre avec Alice Butterlin
Suivie du concert de David Lafore

Comme la plupart des événements proposés à la Maison poème, cette soirée suit le modèle du «Pay what you can». À vous de déterminer si le prix recommandé convient ou non à votre situation financière. Un prix plus bas facilite-t-il votre visite? Vous êtes libre de le choisir. Êtes-vous en mesure de payer un peu plus pour le billet? Vous permettez ainsi que d’autres paient un peu moins. Merci pour votre solidarité!

Les trois tarifs proposés:
• 5€: tarif réduit (sans condition)
• 10€: tarif recommandé
• 15€: tarif soutien