La Maison poème et La Balsamine s’associent pour présenter une soirée autour de l’écriture, de ses élans, ses commencements et ses fins.
Avec Écrire la fin , Martine Wijckaert nous livre un projet initialement pensé comme un geste d’amitié. D’une amie pour une autre. De Martine Wijckaert pour Yvette Poirier. Celle-ci n’aura malheureusement pas la possibilité d’être parmi nous le 11 octobre, alors même qu’elle avait assuré la lecture lors de l’avant-première à la Maison Poème en juin dernier.
C’est donc Martine Wijckaert, elle-même, qui s’aventurera sur le plateau. Qui parlera depuis elle, pour elle, et pour son amie. Collaborer ainsi une dernière fois, malgré l’absence et la distance. D’une amie pour une autre.
Un certain âge passé, des réflexions surgissent, qui se conjuguent au futur antérieur. Toute la vie est une immense montagne, dont on entame désormais la descente sur l’autre versant, vers une plaine chargée de brumes. Les forces faiblissent, mais le goût de la vitalité reste poivré comme un volcan. Les colères demeurent, des passions éclosent, puis fleurissent. Écrire la fin n’est pas clore : c’est partir vers les zones encore blanches de la carte, celles qu’on appelait autrefois “Terra Incognita ».
Martine Wijckaert
Et parce que l’écriture ne se limite pas à la fin, la soirée se déploiera aussi vers d’autres voix, d’autres commencements. Aux côtés du texte de Martine Wijckaert, deux jeunes autrices offriront leurs propres explorations :
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Alexandra Castard, dont le texte sera porté à voix haute par Raïssa Yowali.
Interprété initialement par Marie Darah, qui ne pourra malheureusement pas être présent le 11 octobre, le texte « À l’ombre, mon frère » d’Alexandra Castard sera lu sur scène par Raïssa Yowali, en charge de la mise en scène, qui change de perspective pour l’occasion.
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Jahz Armando, avec une proposition performée
Programme de la soirée
20h00 → Écrire la fin de Martine Wijckaert (lecture par Yvette Poirier)
20h45 → Lecture du texte d’Alexandra Castard par Raïssa Yowali
21h20 → Lecture performée de Jahz Armando
Crédits
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Texte et mise en lecture : Martine Wijckaert
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Encadrement artistique : Valérie Jung
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Lectures associées : Alexandra Castard (lu par Raïssa Yowali) & Jahz Armando
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Production : Maison poème & Théâtre de la Balsamine
Alexandra Castard
Raïssa Yowali
Jahz Armando
Née à Marrakech et installée à Paris, Jahz Armando déploie depuis plusieurs années une trajectoire artistique plurielle où musique, cinéma et littérature s’entrelacent.
Elle publie en 2024 deux premiers EPs en français, « Masques & Métaphores » et « Palais de Glace à Marrakech ». La même année, elle signe son livre « Je suis le vide entre les mots », avant de présenter en août 2025 son premier court-métrage, « Le Mythe d’Iden ».
Avec son nouveau morceau « ya Baladi », sorti le 26 septembre 2025, Jahz inaugure une étape décisive. Ce titre et son clip condensent des atmosphères patiemment façonnées dans un laboratoire intime de sons et de visions. À travers eux s’esquisse la genèse d’une identité musicale déjà mûrie par une recherche profonde de ce qui habite la culture mutante qu’elle incarne… Née de son départ pour la France, nourrie par des années vécues à Londres, mais surtout par les réminiscences d’une enfance vécue au-dedans, au-delà des frontières et des questions identitaires, se traduisant par une ponctuation fiévreuse au travers d’une prose libre.
Parallèlement, Jahz incarne à l’écran des personnages de plus en plus complexes dans des productions internationales, de la série britannique « Gangs of London » à l’américaine « The Summer I Turned Pretty ». Son expression hybride, au croisement de la scène, de l’écriture et de l’image, témoigne d’une quête : inventer de nouvelles représentations capables d’honorer les héritages tout en défiant l’ordre établi, et ce, au nom de l’amour.
Ainsi, chaque projet devient une étape d’un voyage vers l’incarnation d’un nouveau mythe queer et arabe, incarné dans sa multiplicité et enraciné dans un réel dénué de langage.
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