« Inconsolable »… L’attribut fait référence au manque originaire que tout un chacun peut ressentir au fond de lui, sans pouvoir véritablement le nommer, ni se l’expliquer. Peut-être est-ce d’ailleurs cette part inconsolable intrinsèque à notre être qui fait de nous des poètes? À condition, à tout le moins, de la regarder en face. De la contempler en dépit de son aspect vertigineux, de la vivre pleinement. Mieux, de la vivre tout en la contemplant.
Pas toujours évident dans une société qui enjoint constamment à aller bien. Pas si simple non plus quand tout ce qui compose notre environnement nous incite à détourner le regard. Au menu pour compenser le sentiment d’aliénation qui rime souvent avec « métro, boulot, dodo »: de la consommation de masse et du divertissement faussement revitalisant. Autrement dit, une fuite en avant.
« Heureusement » en viendrait-on dès lors presque à dire, certaines circonstances de la vie nous rappellent à nous-mêmes. Des événements, douloureux et tragiques pour la plupart, au cours desquels notre condition d’inconsolable nous apparaît criante. Des moments où le déni de notre finitude est temporairement suspendu.
La mort d’un père, par exemple. Le sien. L’unique. L’irremplaçable. C’est précisément cette funeste épreuve qui a incité la philosophe et directrice de France Inter Adèle Van Reeth à reprendre la plume. Au point d’en faire un livre. Dès la première page, elle le concède volontiers: aucun mot ne pourra panser ses maux. Son opération est vouée à l’échec. Elle est résolument… inconsolable. Mais, au fond, est-ce si grave? Est-ce un mal en soi de ne pouvoir être tout à fait consolé? Et en quoi une entreprise de sublimation telle que l’écriture vaut-elle, malgré tout, bel et bien la peine?
Rendez-vous le 31 mars prochain à Maison poème pour penser ces questions à travers un entretien intimiste avec Adèle Van Reeth.
La modération de la conférence sera assurée par Sarah Halfin. Ingénieure de gestion de formation, elle intervient depuis quelques années comme chroniqueuse dans divers médias belges et comme modératrice de grandes conférences à teneur philosophique.
Portes: 19h30 Début de la rencontre à 20h00
Pay what you can 5€: tarif réduit (sans condition) – 10€: tarif recommandé – 15€: je soutiens la Maison poème
31 mars à 20h00
« Inconsolable »… L’attribut fait référence au manque originaire que tout un chacun peut ressentir au fond de lui, sans pouvoir véritablement le nommer, ni se l’expliquer. Peut-être est-ce d’ailleurs cette part inconsolable intrinsèque à notre être qui fait de nous des poètes? À condition, à tout le moins, de la regarder en face. De la contempler en dépit de son aspect vertigineux, de la vivre pleinement. Mieux, de la vivre tout en la contemplant.
Pas toujours évident dans une société qui enjoint constamment à aller bien. Pas si simple non plus quand tout ce qui compose notre environnement nous incite à détourner le regard. Au menu pour compenser le sentiment d’aliénation qui rime souvent avec « métro, boulot, dodo »: de la consommation de masse et du divertissement faussement revitalisant. Autrement dit, une fuite en avant.
« Heureusement » en viendrait-on dès lors presque à dire, certaines circonstances de la vie nous rappellent à nous-mêmes. Des événements, douloureux et tragiques pour la plupart, au cours desquels notre condition d’inconsolable nous apparaît criante. Des moments où le déni de notre finitude est temporairement suspendu.
La mort d’un père, par exemple. Le sien. L’unique. L’irremplaçable. C’est précisément cette funeste épreuve qui a incité la philosophe et directrice de France Inter Adèle Van Reeth à reprendre la plume. Au point d’en faire un livre. Dès la première page, elle le concède volontiers: aucun mot ne pourra panser ses maux. Son opération est vouée à l’échec. Elle est résolument… inconsolable. Mais, au fond, est-ce si grave? Est-ce un mal en soi de ne pouvoir être tout à fait consolé? Et en quoi une entreprise de sublimation telle que l’écriture vaut-elle, malgré tout, bel et bien la peine?
Rendez-vous le 31 mars prochain à Maison poème pour penser ces questions à travers un entretien intimiste avec Adèle Van Reeth.
La modération de la conférence sera assurée par Sarah Halfin. Ingénieure de gestion de formation, elle intervient depuis quelques années comme chroniqueuse dans divers médias belges et comme modératrice de grandes conférences à teneur philosophique.
Portes: 19h30
Début de la rencontre à 20h00
Maison poème
Saint-Gilles, 1060 Belgique
Évènement Facebook
https://www.facebook.com/events/876932403374969Événements liés
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